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6 juin 2009

LA MAISON DES HÔTES À MARRAKECH

LA MAISON DES HOTES À MARRAKECH en 1956.

A Marrakech les mines d'Imini et la SACEM disposaient d'une maison. Elle servait d'étape avant d'entreprendre le voyage au dela du Tizi n Tichka. Elle permettait aussi d'avoir un "pied à terre" quand des démarches administratives ou des rencontres commerciales obligeaient à demeurer dans la capitale régionale.

La photo montre le chauffeur LYAZID Nayli (depuis 1945 selon sa famille) conduisant Madame MOULINOU dans une berline stationnée devant la maison des hôtes à Marrakech en 1956. La maison des hôtes était située rue de la Somme, aujourd'hui rue Oued Sebou.
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cliquer sur la photo pour l'agrandir

La SACEM a vendu cette maison, elle a été démolie par les nouveaux propriétaires qui ont construit à la place un immeuble de rapport.

Si des iminiens ont des souvenirs liés à la maison des hôtes à Marrakech, ils peuvent les partager en les écrivant dans les commentaires (voir le commentaire de Boutazoult et les autres).

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Commentaires
N
La famille Nayli Lyazid vous remercie et à tous les iminiens bonne continuations <br /> Noté bien que la photo de Madame Moulino que le chauffeur et Monsieur LYAZID NAYLI . <br /> <br /> et Merci a vous
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N
Le chofeur de Madamme MOLINO sur la foto c'est mon grand père et il s'apel YAZID c'est pas HASSAN
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B
Pour faire un jeu de mots: ce bout de la rue a été un refuge.<br /> <br /> Cette maison, ou plutôt cette résidence, laisse des souvenirs d'oasis à qui « descendait » d'Imini pour retrouver la beauté, la luxuriance florale, l'animation de la ville. A la descente de voiture (ou du car pour ceux qui arrivaient avec le car de la société), nous étions accueillis par l'odeur envoûtante des orangers bordant la rue. Mais de multiples senteurs, dont celles des rosiers, se répandaient dans le jardin, masquant les odeurs issues du terrain vague situé de l'autre côté de la rue. Ce jardin était source de rafraîchissement, arrosé et entretenu par le gardien et sa famille, qui vivaient dans une maison cachée derrière la villa. <br /> Un lourd portail de bois fermait l'allée menant au garage où stationnait le car de ravitaillement. Mais nous rentrions plutôt par le portillon situé devant l'entrée de la villa. C'était un grand bâtiment d'allure carrée sur deux niveaux. A l'étage, desservi par un grand escalier visible sur la photo : l'appartement du Directeur Mr MOULINOU. Bel appartement agencé simplement, dont les baies s'ouvraient principalement sur les rues : une grande salle jouxtant la cuisine (laquelle donnait sur l'escalier arrière) dominait le jardin, tandis que les chambres donnaient sur l'arrière. Le mobilier était de style campagnard rustique. La cuisine était impressionnante par son installation de ballon d'eau chaude immense (servant à la production d'eau chaude et de chauffage central) installé sous la hotte juste au-dessus de la cuisinière à bois. <br /> Le préau du rez-de-chaussée abritait deux studios (auxquels on accédait par deux marches descendantes) équipés d'une chambre confortable et d'une salle de bain. Le préau comportait également une petite cuisine commune et une curiosité : un WC -douche. La conception de l'ensemble du bâtiment était extrêmement simple et ingénieuse, facilitant le séjour des hôtes.<br /> Le jardin abritait le garage, la maison du gardien, et une petite série de studios, à l'ombre des arbres, équipés dans le même esprit. Pour avoir fréquenté tous les appartements, je me souviens d'un confort simple, appréciable qui nous permettait de séjourner à Marrakech plusieurs jours dans une petite oasis de verdure ombragée aux parfums inoubliables. Les résidents temporaires se cotoyaient en dehors des contraintes de la mine et partageaient des moments privilégiés, avec l'aimable assistance du gardien et de sa famille toujours prêts à recevoir ou à rendre service. Moments inoubliables, balayés par la destruction de ce havre, remplacé par un immeuble joli certes, mais terriblement déroutant. Lors de mon année de sixième, j'ai séjourné plusieurs mois dans une chambre avec ma mère, venue me soutenir dans mes études au lycée Mangin. Réveillé tous les matins par le chant des oiseaux; encore aujourd'hui quand ils chantent devant ma fenêtre, en Bretagne, je pense à Marrakech en 1959. Ca fait un bout de temps.<br /> Le gardien, Aomar NOUKRATI, originaire de Touflilht, vit toujours à Marrakech avec sa nombreuse famille. Je ne manque pas de lui rendre visite à chaque fois que je séjourne à Marrakech. Il conserve son côté facétieux, malgré les années. Lui et son compère travaillaient au magasin de la cantine.<br /> Sur la photo c'est sûrement le chauffeur LYAZID qui tient la portière à Mme MOULINOU. Un modèle de gentillesse et de douceur malheureusement décédé discrètement il y a quelques années déjà, du côté de Ryad Lâârous.
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M
j'ai un bon souvenir de la maison des hôtes car la direction nous autorisait à y loger les samedis (si c'etait libre) car nous etions en pension au lycée victor hugo dans les années 69 à 73.je me rappelle également la gentillesse du gardien de l'époque qui nous arrangeait toujours.<br /> c'est ainsi que nous pouvions sortir les week end et profiter ainsi d'un peu de "liberté"
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BOUTAZOULT IMINI TIMKKIT 2008
  • UN BLOG POUR LES IMINIENNES ET IMINIENS ORIGINAIRES DE BOUTAZOULT ET D’OUGGOUG SAINTE-BARBE DESIRANT : FAVORISER LEURS RENCONTRES, PROMOUVOIR L’ÉCONOMIE LOCALE ET UN MUSÉE DE LA MINE, MOTIVER LA JEUNESSE & L'ECOLE DE TIMKKIT
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