DANKA POURSUIT SA TOURNÉE DES ANCIENS
Danka nous avait envoyé un récit il y a plusieurs mois où elle se comparait à un chien de chasse, avant que la nouvelle du départ de Jean-Marie nous parvienne. Nous avions alors différé la parution de son récit, effondrés que nous étions, sous le choc de cette nouvelle à laquelle nous étions loin de nous atendre. Joseline aussi fut surprise et il est important que l'amitié entre iminiens reste forte dans ces moments d'épreuves. Précisément Danka nous parle d'amitié retrouvée; et nous montre qu'il est possible de renouer avec des amis d'enfance perdus de vue.
UN PETIT TOUR ET ON CONTINUE …. ET LE CHIEN DE CHASSE … TROUVE !!!
JE SUIS L'HOMOLOGUE DU FIN LIMIER QU'ETAIT LE CHIEN DE COLOMBO ! HI
Après mon passage chez Mamie Paulette et dans la foulée chez Jean-Marie et Joseline DECAILLOZ, je n'ai pas voulu m'arrêter en si bon chemin.
Une pause cependant à la maison, le temps de me remettre la tête à l'endroit, et quand même, il faut préparer les rencontres, choisir les dates, et surtout ne pas trop les retarder, parce que le temps passe si vite, alors il faut profiter des opportunités qui nous sont offertes et en profiter au maximum.
Je dois dire que lorsque j'ai su que Jean-Paul Capel a écrit sur le blog en précisant qu'il n'avait pas oublié Danka, cela m'a étonné et fait bien évidemment très plaisir. Etonnée parce que c'était surtout avec Richard qu'il était le plus souvent (sans oublier Michel Alberto, Jean-Claude Sanchez, Jean-Pierre Horn, ...), et fait plaisir parce qu'il n'a pas oublié la petite soeur pot de colle !
De fil en aiguille, nous nous sommes contactés, mails, puis téléphone, pour en final, nous retrouver à Perpignan où il est installé depuis quelques années. Et curieusement, il habite un quartier où une des mes amies de Lycée de Rabat vivait il y a peu (aujourd'hui à 7 km de là) ; et tiens donc : ils avaient le même boulanger ! Là ben dis donc : c'est que le pain est très bon, dont « le pince mi/pince moi », si si ça existe !
Et comme une grande, me voilà chez Jean-Paul et Monique, seule car ma moitié travaille encore et a donc moins de temps disponible que moi. Un regard suffit : non, nous n'avons pas changé (comme dirait un certain Julio ?) Alors quoi de neuf depuis tout ce temps ? Et même si les souvenirs communs se résument sur seulement trois années, il en reste quelque chose, et tout coule de source ensuite : ce qu'il est advenu de nous « après », on se redécouvre … adulte, on évoque nos copains d'Imini, les bêtises faites, il y a matière à discuter … et nous profitons également pour téléphoner à Françoise, pour qui ça a été une bonne surprise je crois, la dernière fois qu'elle et Jean-Paul s'étaient vus c'était aux Aït Ourir en ? 1979 il me semble.
Bref un séjour en tout cas très agréable, plein de rires, de railleries … avec de bons apéros et de délicieux repas.
J'ai aussi découvert un artiste : à sa photo j'ai ajouté des motifs de « marqueterie », qui ne sont pas les siennes, las, j'ai omis d'en photographier ne serait-ce qu'une ; je peux en tout cas vous dire que ses oeuvres, tables, tableaux, échiquiers, sont superbes, à découvrir.
En tout cas, merci à lui et à Monique pour leur accueil sympa, et j'espère que nous réitèrerons ces bons moments.
Dimanche 30 juillet : bon, je dois reprendre la route, la prudence m'incite, ainsi que me le conseille Jean-Paul, de partir plutôt le matin, assez tôt, car les juilletistes/aoûtistes auront la bonne idée eux aussi de voyager ce jour là et l'après midi est annoncé « foncé » par bison futé ! J'ai bien fait d'écouter le grand, circulation fluide, et puis il n'y a que 200 kms alors, sans se prendre pour Fangio, j'ai assez rapidement retrouvé le bercail ! Et toute contente, je raconte et ce qu'on a fait, ce qu'on a mangé, ce dont on a parlé, une vraie pipelette, comme d'habitude. Et puis tiens chéri, regarde ce que je t'ai rapporté : du bon vin de là bas dis !
Mais c'est que mon tour de France n'est pas terminé ; lundi 1er août direction Marciac, pour un concert de jazz. Bon, ça c'est prévu depuis plusieurs mois, il faut réserver longtemps à l'avance pour avoir une « bonne » place, mais surtout un hôtel pas trop loin, parce que dormir sous la tente, très peu pour moi. Cela fait très longtemps que je vais assister à des concerts (avec mon frangin), sinon tous les ans, en tout cas tous les deux ans ; dans le même hôtel, dans les Pyrénées Atlantiques. Mais devinez qui habite dans la région ? Jean-Claude Sanchez qui savait que je devais aller chez Jean-Paul et qu'ensuite ce serait Marciac. Ce lundi donc il est venu nous retrouver l' après midi à l'hôtel, accompagné de son épouse Maryse. Ah quelle émotion, sans démonstration ostentatoire, elle était palpable. Quel vrai plaisir là aussi de se revoir, après 30 ans lui, parce que dans les années 70 nous nous étions déjà rencontrés à Tarbes. On reparle des années « là bas » au village, des facéties des uns et des autres, et du cousin François : tu te souviens du jour où l'on jouait aux indiens et cow-boys ? Et que par un malheureux concours de circonstances, il « s'est pris » un roseau sous la paupière inférieure ! Aïe le drame, c'est qu'il aurait pu perdre l'oeil ; et c'est ce cher Yvon Teyssier qui l'a soigné ; et sais-tu où vit François ? Justement à Marciac, ben ça alors ! Aussi en attendant le concert, nous voilà réunis chez le cousin François, avec lequel on partage quelques souvenirs communs, car même s'il n'est pas « iminien », il y venait passer ses vacances. C'est aussi l'occasion de connaître la famille, venue en vacances, car chacun sait que depuis 34 ans Marciac est pendant 15 jours un village devenue ville internationale par la qualité des concerts qui sont organisés, Et ces petites heures, trop courtes, ont vu les langues encore une fois se délier, se rappeler des copains de classe, des instituteurs, de tout ce qui se passait pendant la période scolaire ou pendant les vacances … tu te rappelles le jour où je suis venu avec la vache à l'école ? Jean-Claude, là non, j'étais absente, autrement impossible d'oublier ça ! Et les pièges qu'on faisait, un trou recouvert d'herbes ; impossible de tout se remémorer d'un coup, mais on n'a pas oublié Françoise, Marie-Paule, Nini, Joseline, Michel, Richard, Jean-Paul, Jean-Pierre et bien d'autres. Que sont devenus aujourd'hui nos amis ? et on peut constater encore une fois, que l'empreinte laissée dans le coeur de chacun est forte … Nous avons un petit peu de temps, avant d'aller au concert, d'apprécier l'apéro offert par François et son épouse. A la santé de tous et toutes … On voudrait étirer le temps, mais non, il va falloir nous rapprocher du chapiteau … on se fait la bise, en espérant une prochaine fois pas trop lointaine … Jean-Claude nous accompagne jusqu'à l'entrée, on papote encore … nous sommes forts contents de ces retrouvailles ; promis on essaiera d'en faire d'autres, avec davantage de copains si c'est possible ; on dit bien « cousinade », alors pourquoi pas « copinade » ? comme le dit si bien Jean-Yves, le temps passe si vite, on se dit toujours que demain on pourra le faire, et puis arrive le moment où l'on s'aperçoit qu'on n'a pas pu, que la vie nous mange ce temps, qu'il est parfois difficile de tout faire, engloutis que nous sommes par nos charges de travail, et tant de choses encore qui font qu'il nous reste parfois un regret, celui de n'avoir pas pu faire … A vous toutes et tous, que j'ai retrouvé depuis ces trois dernières années, je vous fais plein de gros bisous … par le biais du blog, en me disant, moi aussi, j'espère encore pouvoir continuer sur la route … des retrouvailles. A très bientôt. Danka
MERCI À DANKA POUR CE RÉCIT SI VIVANT ET SURTOUT POUR LE COEUR QU'ELLE MET À RAPPROCHER LES ANCIENS ENTRE EUX, TANT DANS L'HEXAGONE QU'AUTOUR D'IMINI ET DE L'ASSOCIATION MICHKAT TASSOUMAT.