BOU TAZOULT EN 1948 - EXPÉDITIONS TRANSPORTS

LES TRANSPORTS PAR LA ROUTE DU TICHKA EN 1948

LES CAMIONS MACK À L'ARRÊT

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LES CAMIONS MACK EN CONVOI

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LES CAMIONS MACK DANS LE TICHKA

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Transporter le minerai de manganèse jusqu'à la gare ferroviaire de Marrakech fut le difficile travail des chauffeurs de camions. Pensons à eux, comme nous pouvons penser aussi à ceux qui ont construit et entretenu cette route.

Bientôt d'autres photographies dont certaines sont plus anciennes et d'autres du milieu des années 1950. La présentation de la collection de photos de 1948 est presque terminée. C'est avec une prise de vue de la Centrale, véritable poumon de la mine, qu'elle se terminera.

Comments

[Danuta PAWLAK]

début 48 je n'étais pas née, mais je n'allais pas tarder à montrer le bout de mon nez (en avril) ; arrivée en décembre 49 à imini, j'ai bien peu de souvenirs de cette époque là ; mais lorsque je regarde ces photos, certains me reviennent ; les voyages très tôt le matin pour marrakech ; dans ces gros camions, avec des chauffeurs supers sympas, notre excitation qui faisait qu'on ne sentait pas trop la fatigue du départ matinal ; l'un d'eux a d'ailleurs appris à mon "petit" frère des rudiments d'arabe, mais un langage pas très chatié, ce qui lui a valu le courroux des personnes auxquelles il s'adressait ; mes parents, ne sachant parler ni l'arabe, et vraiment très peu le français, maman a demandé au chauffeur de quoi il parlait ; je ne le répèterai pas, mais c'était un peu olé olé !
Ces virages qui n'en finissaient jamais, faisant monter l'adrénaline, mais le savoir faire des chauffeurs était rassurant et jamais je n'ai eu peur avec eux, et il est vrai, leur amabilité à laisser doubler, chose que wal et moi n'avons jamais oubliée et très peu retrouvée par ailleurs !
Je profite également de cette occasion pour souhaiter à J.Y. et M.THE un heureux anniversaire de mariage. Danka; ce sera bientôt l'heure de l'apéro et une fois n'est pas coutume, je boirai à votre santé tous !

[Bou Tazoult]

L'anniversaire du blog tombe le 17 mars, je n'aurai pas de mal à m'en souvenir: c'est mon trente septième anniversaire de mariage. Un bonheur de plus.

[Bou Tazoult]

Avant de commenter les photos et les reportages précédents, je voudrais remercier plusieurs personnes.
1- Assif Imini, bien connu, à qui nous pouvons tresser des couronnes de louanges pour avoir (sur quelle idée saugrenue?) lancé ce blog, avoir eu la patience d'attendre les commentaires longs à se dessiner, d'avoir convaincu quelques "reporters" de mettre sur le papier leurs souvenirs, leurs tranches de vie,...
2- rappeler Mammie Paulette à la barre, elle a été la première à oser les plus anciens souvenirs, si précieux pour déclencher le mouvement, et si émouvants,
3- Joseline et Jean-Marie, très au courant de la vraie vie d'Imini et très communicatifs, en vrais connaisseurs,
4- les autres n'ont pas démérité et ne déméritent pas, bien qu'ils conservent une certaine "timidité" ou une envie de conserver leur intimité. Nous ne le leur reprocherons pas, jusqu'au jour où ils transmettront également plus de détail. Pourquoi ne pas imiter Kafayeur qui a parfaitement dressé un portrait de son père qui illustre bien l'histoire des ouvriers. Merci à "Kafayeur" pour son intervention qui en appelle d'autres.
Un petit mot sur la famille Moulinou. Nous remercions tous Martine Moulinou de nous procurer ces immenses bonheurs de photos si parfaites, si nettes et pourtant si anciennes. Comment pouvions-nous passer à côté des tels chefs-d'oeuvre, et combien en avons-nous encore en réserve quelque part chez chacun d'entre nous? Maman me demande de transmettre le bonjour à tous et prend grand plaisir à admirer les photos en étudiant les reportages. Elle serait heureuse d'avoir les coordonnées de Martine pour la remercier et avoir une petite conversation avec elle. Maman s'est trouvée très jolie sur les photos du repas de Sainte Barbe et était contente de revoir la famille AJATAÏ.
Les arrêts des camions à Taddert et ailleurs pour le ravitaillement, les risques courrus, l'adresse des chauffeurs, leur amabilité à se laisser doubler, autant de sujets de reportages qui viendront peu à peu. Le Tichka n'a pas changé, il nou rappelle à chaque virage l'épopée de ces hommes.