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BOUTAZOULT IMINI TIMKKIT 2008
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7 juillet 2012

L'ALBUM DE 1962, BOUTAZOULT, LE CERCLE DES INGÉNIEURS

Gilbert POGUENNEC, petit fils du chef d'atelier Matthieu Poguennec vient de découvrir le blog. Il a vu des photos de ses grands parents prises en 1946 et 1955 et cela lui a fait bien plaisir. Il lance un appel aux anciens d'Imini qui auraient d'autres photos ou souvenirs de ses grands parents. Sa grand mère faisait le catéchisme. Plus tard  entre 1957 et 1962  Gérard POGUENNEC, l'oncle de Gilbert et sa femme Ginette ont vécu à Imini. Après le Maroc, Matthieu Poguennec son grand père s'est occupé de l'usine de fabrication de glace sur l'ïle d'Yeu. Parvenus à l'âge de la retraite ses grands parents se sont installés au Havre. Le grand-père de Gilbert est décédé en 1960 et sa grand-mère en 1974. Merci d'aider Gilbert à retrouver des souvenirs.

ALBUM PHOTOS DES MINES DE L'IMINI PAR LE PHOTOGRAPHE RENÉ BERTRAND

BOU TAZOULT EN 1962

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15 - Vue générale de Bou Tazoult - Photo René Bertrand

Que de changements depuis les premiers temps ! Là ou de petits arbres parsemaient les terres arides, d'immenses zones boisées raffraichissent le village.

62imini14_Boutazoult_Vue-generale16 

16 Autre vue générale de Bou Tazoult - Photo René Bertrand. Les toits des villas devant, puis le bordj sur sa colline et au loin le carreau de la mine.

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17  Le cercle des ingénieurs, vu de l'extérieur - Photo René Bertrand

Les ingénieurs disposaient d'un bâtiment réservé afin qu'ils puissent plus facilement se rencontrer et former une équipe plus soudée.

62imini16_BouTazoult_Le-cercle-des-ingenieurs18 

18 Le Cercle des ingénieurs, le coin salon et bar - Photo René Bertrand

Que d'échanges se sont produits dans ce cercle !

62imini17_Boutazoult_Le-cercle_des-ingenieurs19  

19 Le cercle des ingénieurs à Boutazoult - Le coin cheminée - Photo René Bertrand

Le foyer de la cheminée : le feu favorise la chaleur des échanges.

 Qui nous parlerait des ingénieurs de la SACEM qui ont fréquenté ce Cercle ?

  

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Commentaires
B
L'habitude est de souhaiter la bienvenue sur le blog à ceux qui le découvrent, parfois par hasard.<br /> <br /> Sois donc le bienvenu Gilbert POGUENNEC. Malheureusement, je suis mal placé pour évoquer tes grands parents, parce que j'ai effectivement habité Imini avec ma famille, mais souvent absent pour cause d'études à Marrakech, à Casablanca, à Lyon, puis en exil en Bretagne.<br /> <br /> Toutefois POGUENNEC ne m'est pas inconnu. Je le classais dans les noms d'origine polonaise, il semblerait que ce soit plutôt d'origine bretonne, compte tenu de l'orthographe.<br /> <br /> De mes pauvres souvenirs et de ce que certains ont écrit sur le blog, tes grands parents ont habité sous la maison de mes parents et près de la maison des DECAILLOZ. A moins que je ne me trompe. Nous pourrons échanger avec quelques anciens, dès que Joseline sera revenue de voyage. Elle est notre mémoire en ce sens. Mais Mammie Paulette doit être apte à répondre.<br /> <br /> Je suis navré d'apprendre que tes parents sont décédés aussi tôt.<br /> <br /> Bonne recherche, amitiés.<br /> <br /> Jean-Yves TRAMOY.
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B
Tu as bien raison Danka. Pouvions-nous avoir conscience de la situation sociale de nos parents ? Et cela avait-il de l'importance ? Heureusement l'école gomme beaucoup de différences, et à l'époque il n'y avait pas les marques de vêtements comme Chevignon, Lacoste, Dolce et Gabana, si pratiques pour fréquenter les bancs du savoir.<br /> <br /> Nous étions insouciants et loin de ces différenciations artificielles. Nous choisissions nos « copains » et « copines » en fonction de nos affinités personnelles et de nos sentiments. A preuve : nous nous souvenons encore de certains et en avons oublié d'autres.<br /> <br /> Que dire de celui ou celle qui aurait évité Danka : encore aujourd'hui il ou elle s'attirerait ses foudres, n'est-ce pas ? Je plaisante naturellement. Moi, par exemple, malgré le peu d'années passées ensemble à Imini, j'ai conservé le souvenir vivace d'une blonde à tresses très dynamique, qui n'avait pas sa langue dans sa poche et qui n'avait peur de rien, et surtout pas des conventions. Quand nous nous sommes retrouvés à Ouarzazate, croyez moi, on ne s'est pas posé tant de questions avant de s'embrasser.<br /> <br /> Moi je pensais que si mon père était ingénieur c'est parce qu'on avait reconnu son génie naissant. Alors c'est sûr, un jour je serai ingénieur.<br /> <br /> Le cercle des ingénieurs servait aussi, comme le rappelait Danka, à des manifestations variées, dont les fameux cours et tournois de bridge. Une occasion encore, à l'instar des compétitions sportives, de mélanger les « populations ». Si les mines avaient perduré, nul doute que le mélange se serait accentué : une mixité sociale, une mixité raciale, une mixité intellectuelle, sportive,... chacun suivant ses qualités propres. Le mélange a des vertus de progrès.
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D
Quand on a 8/9 ans, sait-on ce que veut dire ce mot ? Moi pas, et comme le français n’est pas ma langue maternelle, j’ai mis du temps à en saisir le sens ; comme d’ailleurs le métier de mon père : mécanicien-diéseliste : ah ?<br /> <br /> Je savais juste que c’était un pro dans son domaine, mais après … C’étaient juste des papas comme les autres, nos mamans pareils ; pour l’enfant que j’étais, je ne voyais pas la différence, et donc j’allais jouer avec tous, même si m’a dit une bonne copine, « on ne se mélangeait » pas ; pour ma part, je traversais les barrières sans état d’âme. Et je n’ai jamais ressenti de différence. Alors le club des ingénieurs, je crois que d’autres personnes l’ont fréquenté : mon père allait jouer au bridge avec le dernier instituteur que j’ai eu : M. EUDIER. Et je sais qu’ils ont passé d’excellentes soirées ! Et pour ma part, je garde de bons souvenirs de nos jeux d’enfants, vus d’en bas ou vus d’en haut !!!<br /> <br /> Il n’en reste pas moins vrai que lorsque l’on revoit le village aujourd’hui, on ne peut être que désolés de son dénuement, du manque d’arbres, de ces maisons abandonnées, qui malgré tout tiennent encore debout ! Dans une utopie extrême, se pourrait-il qu’un « aventurier de l’extrême » puisse transporter « ma » maison dans un champ près de chez moi pour lui redonner vie, car l’intérieur, comme dans beaucoup d’entre elles, n’est pas si dégradé que ça ! Quelques petits travaux de rénovation certes, mais c’est juste un rêve avec un grand R ! Comment expliquer qu’aujourd’hui encore, ce village reste pour beaucoup d’entre nous, un lieu exceptionnel, mystère !
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B
Nous apprécions forcément les vues sur le village et la mine. Quel contraste avec les panoramas d'aujourd'hui où les arbres ont disparu ! La sécheresse n'est pas seule responsable de cet état de fait, la coupe intempestive, l'abattage de bois pour le chauffage et la cuisine ont été à l'origine de ce massacre, déforestation irréversible et définitive qui met en péril la région par l'érosion inévitable. Dommage parce que les espèces choisies tenaient bon malgré le manque d'eau ; et les cyprès dressés autour de la chapelle résistaient. Seuls persistent les eucalyptus et les takaouts disséminés dans le village, toujours vivaces malgré les coupes répétées. Ainsi un îlot de verdure donne du relief aux grappes de maisons et maintient un semblant de vie apparente. Il est temps que ceux qui ont porté leur pas jusqu'aux mines d'Imini nous fassent part de leur constat et de leurs impressions. Y a-t il toujours des ouvriers à Boutazoult ? Et le commerçant, le seul dans la vallée, est-il encore à pied d'oeuvre dans son minuscule bazar ?<br /> <br /> Le Cercle des ingénieurs était inscrit au milieu d'un jardin cloturé pourvu d'un golf miniature (encore visible). Quelques-un d'entre nous s'y adonnaient de temps à autre, pour varier les plaisirs. L'architecture du bâtiment, contemporaine, tranchait avec les formes et couleurs des maisons. Un air de modernité, de confort, d'élégance au milieu de nulle part : presqu'une maison de vacances indémodable. De larges baies vitrées donnant sur un balcon généreux, permettaient de doser la pénétration du soleil. <br /> <br /> L'intérieur, comme le montrent les photos, était agencé en mobilier de type scandinave, la mode de cette époque, dépouillée, fonctionnelle, agréable à l'oeil. J'y allais parfois pour écouter les disques yé-yé, dont Trini Lopez « if I had a hammer », mais pas que...<br /> <br /> En hiver, la cheminée ouverte sur deux faces fonctionnait à merveille et éclairait la salle de ses flamèches dorées. Les ombres dansantes se déformaient sur les murs clairs, et donnaient une animation permanente.<br /> <br /> Là se sont déroulées des soirées dansantes auxquelles je n'ai pu assister parce que je faisais mes études en France, ou parce que j'étais trop jeune encore. Une Saint Sylvestre a été l'occasion de mon baptême de danse de société,... avec l'épouse du directeur, pour commencer. Vous pensez si je m'en souviens.<br /> <br /> Il est dommage, comme pour tous les autres bâtiments construits à Imini, que celui-ci soit « resté en rade », on lui reconnaît une certaine esthétique naturelle par sa blancheur se découpant sur la terre rouge, exposé dans une lumière éclatante. Un bâtiment de bord de plage, quelque part sur une côte atlantique ou méditerranéenne ?<br /> <br /> Beaucoup de personnes ont fréquenté cet endroit, des ingénieurs, mais aussi des invités issus de la région, des notabilités, des directeurs de Mokta El Hadid, des visiteurs, des touristes,...
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BOUTAZOULT IMINI TIMKKIT 2008
  • UN BLOG POUR LES IMINIENNES ET IMINIENS ORIGINAIRES DE BOUTAZOULT ET D’OUGGOUG SAINTE-BARBE DESIRANT : FAVORISER LEURS RENCONTRES, PROMOUVOIR L’ÉCONOMIE LOCALE ET UN MUSÉE DE LA MINE, MOTIVER LA JEUNESSE & L'ECOLE DE TIMKKIT
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